L'éclairage public bien sûr.
Ca n'empêche pas d'admirer les façades, les tours d'angles :
Les lampadaires existent aussi :
et quelques fois les deux cohabitent :
Alors,
puisqu'il est difficile de faire sans,
faisons avec :
Les feux de signalisations aussi sont souvent suspendus :
Terminons par un de mes spots préférés :
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Pourquoi sont-ils si souvent suspendus? une raison?
RépondreSupprimerPS : très jolie dernière photo!
Heu...bonne question. A vrai dire je n'en sais rien. Un choix de départ qui a perduré ? moins d'occupation du sol ? moins de métal ? Bref, aucune idée même après quelques recherches, désolé. Et merci pour la dernière photo.
SupprimerP.S. : Moins de tranchées à creuser ?
SupprimerMais euh..j'ai eu du temps à perdre et peut-être pourriez-vous trouver réponses à vos questions ci-dessous :
RépondreSupprimerVia Wikipédia, voici la partie qui me semble la plus précise à ce sujet :
Avec la révolution industrielle, le développement des villes et des échanges créent les besoins d'une extension et d'une gestion édilitaire des éclairages. Ceux-ci répondent à plusieurs objectifs : sécuriser les espaces urbains, permettre l'accroissement de la circulation et décorer les espaces les plus prestigieux (avenues centrales, gares, parcs et espaces d'expositions...). La lumière dans l'espace collectif présente un faste certain et les modèles de lampadaires ou de suspensions s'inspirent des luminaires de théâtres, de vestibules et de salons ; simultanément, le gaz révolutionne (tel que le montrent les peintures de Turner) l'éclairage des salles de fêtes et des cafés et favorise certainement le travail de nuit : c'est toute la vie urbaine qui voit ses cycles modifiés, prolongés, intensifiés.
À partir de la fin du XIXe siècle, l’éclairage public - déjà banalisé avec le bec de gaz - évolue avec les premières sources électriques : la lampe à arc permet l’éclairage de grandes avenues ou ronds-points et des illuminations urbaines spectaculaires. Les sources électriques ne supplantent le gaz que progressivement, avec l'invention de l'ampoule à filament et des sources à décharge. Simultanément, les architectes (Art déco et fonctionnalistes principalement) s'emparent des effets de la lumière artificielle, surtout pour l'expression de grandes verrières (grands magasins, cinémas, garages automobiles...), de la publicité (« néons ») ou des pavillons d'exposition.
L’utilisation intensive de la voiture va dominer l'évolution de l’éclairage public à partir des années 1950 qui voient apparaître des normes photométriques, des systèmes d'éclairage hiérarchisés, une grande extension hors ville des voiries éclairées et des sources à décharge au sodium de plus en plus efficaces et puissantes.
L'éclairage urbain se renforce (en termes de niveaux et d'uniformité photométriques) dans ce créneau technologique ; le tourisme, le folklore, les traditions (feux d'artifice), les spectacles de rue entraînent en outre le développement d’illuminations permanentes (sites et bâtiments) ou occasionnelles (fêtes urbaines).
À partir des années 1980, l’éclairage public se voit intégré parmi les outils de mise en valeur des villes et du patrimoine, en particulier sous l'impulsion du Plan lumière de la Ville de Lyon (initié en 1989).
Simultanément, il intervient parmi les outils de revitalisation de territoires : noyaux commerciaux et touristiques, centres historiques, quartiers périurbains. Des thèmes nouveaux - sécurité des piétons, des cyclistes, agrément, intégration esthétique - complexifient le domaine et les normes, dont la circulation des voitures n'est plus le seul objet et suscitent de nouvelles typologies d'éclairages (par exemple : éclairage indirect, éclairage à deux nappes de hauteur...).
RépondreSupprimerLe développement récent des énergies renouvelables a permis à l'éclairage autonome de se développer via des lampadaires solaires ou des lampadaires hybrides. Ces nouveaux systèmes d'éclairage intègrent un ou plusieurs panneaux photovoltaïques et/ou une petite éolienne. Ces dispositifs produisent alors toute l'énergie nécessaire au fonctionnement du système d'éclairage, qui n'est alors pas raccordé au réseau d'électricité. Ces dispositifs d'éclairage public se veulent à la fois écologique et économique. En effet, les lampadaires ne consommant aucune énergie extérieure, ils ne produisent pas de gaz à effet de serre. En plus de l'absence de facture d'électricité, leur installation ne nécessite aucune tranchée ni câblage.
Aussi, un PDF que je trouve relativement sympathique pour découvrir les évolutions de l'éclairage, via ce lien :
http://sii-technologie.ac-rouen.fr/Microtechniques/STI2D/Projet_Lumea/Pour_aller_plus_loin/Histoire_de_l_eclairage_en_France.pdf
Bref, si je devais faire un récapitulatif personnel, j'aurais tendance à indiquer que :
- Ceci est dû à une évolution de l'éclairage. L'énergie utilisée n'est plus la même,
- Ou/et est devenu également à la "mode", moyen d'expression, de mise en valeurs de certaines rues, monuments ou autres,
- Enfin, et je rejoins l'Artiste, a cet atout d'être moins pénible à installer du fait qu'il ne soit plus utile d'effectuer une lourde préparation. Comme creuser des tranchées.
Mais, ceci n'est qu'une interprétation personnelle de ma lecture de travers^^.
Pour en venir ou en revenir à ton article, car, il serait aussi intéressant de le commenter, je rejoindrais également l'avis précédent et trouve cette dernière photo très jolie.
Néanmoins, si j'avais à en choisir une, j'opterais pour celle avec la pleine lune que je trouve charmante et mystérieuse. La lune a souvent cet effet.
Celle...comment la décrire pour être comprise...d'un lampadaire assez fleuri devant ce bâtiment magnifique beige est très mignonne.
Merci pour ce partage de lampadaires et pour cette découverte de Vienne à travers tes articles. Un voyage tout en photos.
Et, parce que tu le vaux bien, félicitations!
Merci pour les recherches...Ceci étant et comme tu l'écris, on n'a toujours pas de certitudes absolues sur le choix de suspendre l'éclairage public en Autriche. Ce n'est peut-être et tout simplement qu'un choix qu'il fallait faire : lampadaires ou suspensions et les deuxièmes ont emporté les suffrages. Et d'après quelques vieilles photos ou cartes postales, cela ne date pas d'aujourd'hui.
SupprimerMerci pour la dernière photo qui a été "développée" de manière plus poussée pour donner ce résultat. La photo de base ayant été prise à contre-jour, il fallait bien cela pour la rendre visible.
Quant au lampadaire fleuri, il se trouve presque en face du Consulat de France...