et tragique.
Son existence est avérée à partir du XIIIe siècle sous la forme d'une forteresse médiévale du nom de la Motte Beauçay, Beauçay étant celui de son propriétaire.
On suppose que ses évolutions architecturales reposent toujours sur les mêmes bases.
Au début du XIVe siècle, le château passe successivement par mariage aux mains de Guillaume II de Chaunay (notamment seigneur de Champdenier dans les Deux-Sèvres) et des de Rochechouart. Au moins jusqu'au XVIe siècle, son architecture serait toujours celle d'une forteresse médiévale avec plusieurs tours qui préfigurent celles d'aujourd'hui, comme ici la tour ronde et la tour à pans :
Il est à noter que cet ouvrage est bâti sur une île...
...avec son système de régulation du niveau des eaux :
Mais revenons à son histoire.
François II, l'un des descendants de la famille de Rochechouart devenue entre-temps Rochechouart-Chandenier (pour avoir reçu le titre de Marquis de Chandenier), s'exile dans ce château suite à une disgrâce royale datant du mileu du XVIe siècle. Il transforme alors son domaine, notamment les terres entourant sa demeure.
Des suites de sa mise au ban, François II est ruiné, l'obligeant à vendre son château à sa soeur qui elle-même le vendra au seigneur de Basville, Nicolas de Lamoignon. Il passera ensuite par héritage au fils de ce dernier puis par mariage à la famille de Maupéou. Au cours de ces deux périodes, il n'est pas entretenu et tombera en ruine au cours du XVIIIe siècle.
Le XIXe siècle voit ce château, qui a pris au fil du temps et des changements d'orthographe le nom de La Mothe Chandeniers, être racheté par un riche commerçant de tissus, François-Fidèle Hennecart, on est en 1809. Il fait réaliser d'importants travaux à l'intérieur du bâtiment et dans les jardins et retouche l'extérieur du château ; il semblerait par exemple que le balcon de la façade Est ait été surélevé.
A sa mort en 1845, le château est mis en vente aux enchères, il est alors en très bon état. Il est racheté par sa fille Aimée-Alexandrine et son mari, Jacques-Joseph Ardouin au nom de leur fille Marie, 11 ans en 1846. C'est ce couple qui donnera au lieu le style néo-gothique si prisé à l'époque.
Leur fille Marie et son mari, Joseph Baron Lejeune continueront ces modifications et embellissements...
...par exemple en créant une chapelle dans les jardins pour remplacer celle qui se trouvait dans la cour du château.
Arrêtons nous quelques instants pour la visiter.
Pignon d'entrée |
Ferrure de la porte d'entrée |
L'Autel |
Augustine est la première épouse de François-Fidèle Hennecart |
Vue de la tribune |
L'histoire de ce château a bien sûr continué après ces changements.
Mais...
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Magie, mystère, atmosphère, beauté tragique, fantômes(?), ombres, souvenirs, mémoire, passé, culture, Histoire, génie de l'Occident, désolation, tout passe, "vanité des vanités tout est vanité"...
RépondreSupprimerEt j'espère qu'il faudra bientôt rajouter "résurrection".
SupprimerQuel immense plaisir de voir les photos du château de la belle au bois dormant. J'ai simplement adoré
RépondreSupprimerC'est un peu ça. Un château qui donne une impression de lieu magique.
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