sont ces passages, notamment à Lyon,...
qui permettent aux piétons d'aller d'une rue à une autre...
...à travers les cours des immeubles.
Ce nom à l'origine obscure pourrait venir d'un croisement entre "traverser" et "débouler". Toujours est-il qu'il en existe différents types et notamment :
Les directes, on l'on voit la sortie dès l'entrée :
Celles à escaliers car reliant des rues à fort dénivelé :
Mais chaque traboule laissée ouverte au public, en échange d'une participation de la Mairie à l'entretien et à l'électricité...
...permet justement de découvrir ces cours d'immeuble.
Et d'admirer des façades...
...pour certaines visiblement très anciennes...
...et d'autres à l'esthétisme certain :
On y découvre aussi une architecture quelque peu labyrinthique :
Cette topographie complexe et le fait que ces traboules sont restées longtemps non "cartographiées" ont favorisé les déplacements des canuts au cœur de la ville lors de leurs insurrections (1831 et 1834) et des résistants pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Enfin, se promener dans ce dédale de couloirs, escaliers, pentes, coudes, virages est l'occasion de profiter de petits détail...
...fonctionnels ou
décoratifs :
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Passionnant. Un milieu très minéral ! J'y ai fait le touriste et pris des photos, mais celles-ci mettent ces traboules réellement en valeur par leur contraste et leur couleurs...
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. En s'y promenant, on a quelques fois l'impression d'être remonté dans le temps...sauf en voyant les digicodes ! Merci aussi pour la visite.
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