Retour aux Cinque Terre !

Les Cinq Terres, ce sont aussi des ruelles et passages...

 

 

  

 

 

 

 

...des escaliers...

 

 

...qui offrent aussi de belles découvertes.

 

Et puis forcément on croise des

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Théâtre et Basilique

Après l'ombre des traboules, voici le soleil de la colline de Fourvière.  

Les romains ne s'y sont pas trompés, ils y ont érigé un théâtre.

 

Le début de sa construction, bien qu'imprécis car peu documenté, se situerait dans la deuxième décade avant J-C.

 

En fait, celui d'origine comportait environ 5700 places avant d'être agrandi, entre le Ier et IIème siècle pour, entre autres, porter sa capacité à 10 000 spectateurs par l'ajout d'une troisième rangée de gradins.

 

Il est ensuite peu à peu abandonné, cannibalisé pour d'autres constructions avant d'être petit à petit recouvert de gravats, terres... au point de disparaître sous ceux-ci !

 

Il est redécouvert à la fin du 19ème siècle et mis au jour à partir de 1933. Voici à quoi il devait ressembler quand des spectacles (romains) y étaient joués...ils ont repris à partir de 1946 !

 

Et puisque le gallo-romain est évoqué, à proximité du théâtre se trouve ce qui reste de l’aqueduc du Gier :

 

 

 

 

Après ces vestiges, on peut prendre le funiculaire, quitter Lugdunum...

 

 

 

...pour arriver à Lyon et à sa Basilique Notre-Dame de Fourvière...

...qui domine la cité rhodanienne :

 

Après près de 30 ans de gestation, la première pierre est posée en 1872 selon des plans de l'architecte Pierre Bossan.

 

Les ornements, quoique certains furent inachevés, sont nombreux :

 

Consacrée Église le 16/06/1896, celle dite "haute" est aussi magnifiquement décorée :

 

 

 

 

 

En effet, ce monument devenu Basilique en 1897 par le biais du Pape Léon XIII, est en fait constitué de deux Églises superposées Le deuxième dite "basse" et improprement appelée crypte est plus sombre, moins achevée mais tout aussi splendide.

 

Enfin, on ne peut pas évoquer Fourvière sans parler de la tour métallique qui s'y trouve ! Construite entre 1891 et 1894, elle s'inspire de la Tour Eiffel qui avait marqué l'exposition universelle de 1889 et avait servi d'exemple à de nombreuses structures à travers le pays.

 

Malgré cela, elle ne doit rien à Gustave Eiffel et a été érigée par une société privée en vue de l'exposition universelle prévue la même année à Lyon. Sa position sur le point culminant de la ville offrait aux visiteurs une vue imprenable.

Ce n'est qu'en 1953 qu'elle quitte le domaine privée puisque rachetée par R.T.F. (Radio-Télévision Française) afin de devenir un support pour les relais nécessaires à ces médias.

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Les traboules

 sont ces passages, notamment à Lyon,...

 

 

 

 

 

  qui permettent aux piétons d'aller d'une rue à une autre...

 

  ...à travers les cours des immeubles.

 

 

 

 

Ce nom à l'origine obscure pourrait venir d'un croisement entre "traverser" et "débouler". Toujours est-il qu'il en existe différents types et notamment :

Les directes, on l'on voit la sortie dès l'entrée :

 

Celles à escaliers car reliant des rues à fort dénivelé :

 

 

 

Mais chaque traboule laissée ouverte au public, en échange d'une participation de la Mairie à l'entretien et à l'électricité...

 

 

 

 

  ...permet justement de découvrir ces cours d'immeuble.

 

 

 

 

 

Et d'admirer des façades...

 

 

 

 

...pour certaines visiblement très anciennes...

 ...et d'autres à l'esthétisme certain :

 

 

 

On y découvre aussi une architecture quelque peu labyrinthique :

 

Cette topographie complexe et le fait que ces traboules sont restées longtemps non "cartographiées" ont favorisé les déplacements des canuts au cœur de la ville lors de leurs insurrections (1831 et 1834) et des résistants pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Enfin, se promener dans ce dédale de couloirs, escaliers, pentes, coudes, virages est l'occasion de profiter de petits détail...

 

...fonctionnels ou

 

Évacuation d'eau ?

 

 

Gratte-boue

 

 

 

 

décoratifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

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