Les visites du Passage Pommeraye et de la Galerie Bordelaise m'ont donné envie de voir ceux et celles de Paris.
Passage du Grand-Cerf :
Il tire son nom de l'hôtel dont il a pris la place et est ouvert en 1825.
Il semblerait que la différence entre Passage et Galerie tienne principalement à l'abondance de la décoration et au luxe présents dans les deuxièmes.
En voici donc une que l'actualité de ces dernières semaines a rendu célèbre, la Galerie Vivienne :
Elle est initiée en 1823 par Maître Marchoux, notaire et lui sert d'investissement. D'abord appelée du nom de son créateur, elle prend plus tard le nom d'une des rues qu'elle dessert.
Au fil du temps, la fréquentation baisse au point qu'au début du XXe
siècle (désolé pour ceux qui ne savent pas lire les chiffres romains),
sa démolition est envisagée.
Ce n'est qu'en 1974 qu'il est décidé de la sauver et de refaire sa coupole qui s'était effondrée entre temps.
Il est vrai que les passages sont moins "cossus". Quoique... Que pensez-vous de celui dit des panoramas :
Son nom vient du fait que des "panoramas" y étaient exposés. Il s'agit de peintures à 360° installées sur des rotondes et qui avec des trompe-l'oeil et la perspective représentaient fidèlement la réalité.
Y auraient figuré Paris vu du toit des Tuileries et l'évacuation de Toulon par les Anglais.
Dans le prolongement de ce passage nait le
qui est construit, en 1845, sur les terrains de Félix de Jouffroy-Gonsans.
C'est le premier passage parisien dont la structure n'est faite que de métal et de verre et également à avoir le chauffage par le sol.
Il est temps de quitter tous ces lieux couverts et d'aller à la lumière du jour.
N'hésitez pas à laisser un commentaire et à vous inscrire à la newsletter pour être avisé(e) du prochain article publié