Une roue de moulin

est le symbole de la ville de Mulhouse, ce nom étant la francisation du nom allemand Mühlhausen, lui même signifiant "Les maisons du moulin".  

 

 

 

 

 

La légende raconte qu'un soldat germain blessé, fuyant ceux qui pourchassaient les survivants de son armée vaincue (à une époque incertaine), trouva refuge auprès d'un moulin à eau et que la fille du meunier, après l'avoir soigné, finit par l'épouser. D'autres soldats firent de même et Mulhouse vit ainsi le jour.

 

 

 

 

Longtemps cité-État notamment sous forme de République, elle adopte le Protestantisme comme Religion d’État. 

Le Temple Saint-Étienne est une ancienne Église. Celui d'aujourd'hui date de 1866 et possède le plus haut clocher protestant de France (97m).

 

 

 

 

La République de Mulhouse date du 14eme siècle et dut s'allier avec d'autres villes pour conserver cette liberté face au nobles qui s'étaient coalisés contre cette autonomie accordée à certaines cités, certaines étant suissesses. Ceci explique cela :

 

 

 

Cette indépendance permet à la ville d'être en avance sur la Révolution Industrielle qui suivra. Notamment dans le textile, le tannage mais aussi dans la chimie et la mécanique et les sciences en général.

Colonne en l'honneur de Jean-Henri Lambert

Située en Alsace, Mulhouse est tour à tour française et allemande jusqu'en 1918. Ces changements ont façonné son architecture.

 

L'Hôtel de Ville :

 

 

 

 

 

 

 

Quelques façades au gré des rues :

 

 

 

 

Le théâtre et sa roue de moulin : 

Je vous présente Le soudeur

 

Même si c'est sûrement inexact, convenons qu'il regarde en direction...

 

 

 

 

de Colmar, distante de quelques dizaines de kilomètres de Mulhouse.

Colmar où l'on peut se croire à New-York...

Liberté éclairant le monde de Bartholdi, natif de la ville

 

...ou à Bruxelles

Manneken Pis offert par Bruxelles

    pour le 4eme anniversaire de la libération de Colmar

Ça valait bien une photo !

 

 

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Les frères Schlumpf

adoraient les voitures. (Pour en voir d'autres, cliquez sur "Automobile" et sur 24 Heures du Mans dans le nuage de thèmes)

 

 

 

 

 Les deux franco-suisses ayant fait fortune dans le textile, le benjamin, Frédéric "Fritz" Schlumpf, se consacre alors dans les années 60 à sa passion : les voitures "pionnières de l'automobile".

La jamais contente

 

Entre 1961 et 1967, il achète 560 automobiles ! Soit, en prenant la fourchette large, une tous les 4 jours et demi !!

MERCEDES Biplace Sport 37/70 (1906)

 

Parmi celles-ci, des marques oubliées aujourd'hui :

MORS SSS 12/16 HP Torpedo (1920)

par Louis et Emile MORS

(PERPERE) DARRACQ Coupé Chauffeur SS 20/28 (1907)

Cyclecar SANFORD (1922)

Tracta GREGOIRE Sport (1955)

 

Mais aussi des marques ayant survécu aux décennies :

 

AUDI Torpedo E21/78 (1921)

Attention ceci est une MERCEDES !!!

MERCEDES-BENZ 170 H

 

Pour en revenir à Fritz, à partir de 1967, il calme sa frénésie d'achats de voitures et se tourne vers la restauration de celles qu'il possède et dont certaines sont au départ des épaves.

NSU Ro 80 (1967)

 

 

Pour cela, une trentaine d'employés spécialisés sont embauchés à plein temps ; d'où la qualité exceptionnelle de ces morceaux d'histoire automobile.

ARZENS

Cabriolet "la baleine"

HISPANO-SUIZA

 

Les deux frères créent alors le Musée Schlumpf et y exposent les voitures, sous la lumière de 500 reproductions des candélabres du pont Alexandre III à Paris.

 

 

ROLLS ROYCE Phantom I

 

 

Puis la crise du textile débute en 1971, les usines de la région ferment les unes après les autres et celle des Schlumpf fait faillite en 1976. Les frères sont alors séquestrés pendant 3 jours avant de se réfugier en Suisse.

PANHARD LEVASSOR Coach Dynavia (1948)

 

En mars 1977, les ouvriers pénètrent dans le musée et demandent à ce que la collection soit vendue pour combler le déficit de l'entreprise.

 

Jugé, notamment pour abus de biens sociaux, Fritz Schlumpf voit sa collection lui être confisquée puis, pour éviter sa dispersion, classée à l'inventaire des monuments historiques.

 

Cette décision permet aujourd'hui de continuer à l'admirer et notamment les nombreuses BUGATTI dont Fritz était un passionné, le mot est faible !  

 

 

Car au final, la collection est rachetée par ce qui deviendra le musée "Cité de l'automobile- Musée national - Collection Schlumf".

BUGATTI Biplace type 35B

 

Et parmi celles-ci des pièces rarissimes voire uniques :

BUGATTI Royale type 41

ROADSTER GHIA-EXNER

Chassis BUGATTI...

... et carrosserie dessinée par Virgil Exner

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