HAXO

est le nom d'une rue parisienne qui rend hommage à François Nicolas Benoît HAXO, général ayant servi notamment sous l'Empire.

 

 

 

 

 

Cette rue débouche au nord sur le Bd Sérurier qui lui-même passe devant la station de métro Porte des Lilas ou pour être exact au-dessus de celle- ci.

 

Et l'un de ses quais n'est plus exploité au sens traditionnel du terme.

 

 

La station sert régulièrement de lieu de tournage. Ainsi dans Le fabuleux destin Amélie Poulain, les scènes de la station Abbesses ont été filmées...Porte des Lilas-Cinéma. Il existe d'autres exemples (Scout toujours..., Ronin, Supercondriaque, etc).

 
Les acteurs peuvent alors accéder aux voies sans danger et sans perturber le trafic régulier.

 

La R.A.T.P. met à disposition des métros, voire du personnel pour les manœuvrer.

 

 

Et puis il y a encore le siège du poinçonneur...

 

 

 

 

Mais si le titre de cet article est HAXO c'est qu'il aurait pu exister une station de métro portant ce nom.

Elle aurait du prendre place, dans les années 1920, sur la voie reliant Porte des lilas (L3) et Pré-St Gervais (L7).

 

A l'époque la R.A.T.P. n'existe pas, la Mairie de Paris est propriétaire du réseau et deux sociétés se partagent l'exploitation du métropolitain (Nord-Sud et C.M.P.). La deuxième estime que cette jonction ne sera pas rentable et ne l'ouvre donc pas alors même que la station, les tunnels et les voies sont construits.

Et enfin, voici HAXO :

 

 

 

Tout au fond à droite sur la photo suivante, apparait l'endroit où l'escalier de sortie aurait dû trouver sa place, il n'a jamais été construit.

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, elle est régulièrement dégradée par des tagueurs...

 

 

...qui ont cependant la délicatesse de laisser le matériel et le mobilier.

 

 

 

A partir de HAXO, il est possible d'aller sans danger jusqu'à la limite des voies en exploitation.

 

 

Cependant en marchant dans ces tunnels, le phénomène d'écho donne l'impression que chaque rame de métro fonce dans votre direction.

 

 

 

Pour finir, deux photos de lumières dans les ténèbres ! 

 

 

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Vergeltungswaffe

se traduit de l'allemand par "arme de represailles". C'est son initiale que l'on retrouve dans les appellations V1 et V2.

Ces premiers missiles de croisière de l'histoire de l'aéronautique avaient autant pour but de démoraliser les populations sur lesquelles ils étaient lancés que pour causer des dégâts. En effet, leur système de guidage était basique et imprécis. Ils furent cependant meurtriers, destructeurs et eurent un fort effet psychologique.

 

Gyroscope servant à guider les V1

Dans la région de Saint-Omer, se trouvent deux blockhaus liés à l'histoire de ces fusées.

Celui dit "d'Eperlecques", nom de la commune sur lequel il se situe, est une masse impressionnante de béton qui a partiellement résisté à 22 bombardements. Cependant, ils eurent pour effet d'arrêter sa construction à 35% de ce qui était prévu et d'empêcher qu'il puisse effectivement servir de base de lancement.

La construction s'est donc arrêtée là mais les allemands conservèrent et transformèrent la partie servant à la production d'oxygène liquide, indispensable aux lancements des missiles. Certaines des machines de chantier sont encore présentes :

 

Une fois à l'intérieur, le gigantisme du bâtiment est encore plus prégnant :

Pour en juger, voici un reproduction photo d'un V2 devant ce qui aurait dû être une des portes conduisant sur les pas de tir, murées suite aux changements effectués après les bombardements alliés :

C'est sur cette façade que se trouvaient les deux portes ouvrant sur les pas de tir.

Le deuxième blockhaus, surnommé La Coupole (71 mètres de diamètre et 5 mètres d'épaisseur)...

...se trouve sur la commune d'Helfaut et est tout aussi gigantesque que celui d'Eperlecques même si une majorité des structures est souterraine.

Cette base de lancement prévue pour les V2 (13 tonnes-300 kilomètres d'autonomie) sera aussi bombardée à l'aide de bombes Tallboy, provoquant l'abandon du site par les allemands qui optent alors pour des sites de lancement mobiles.

Tuyère de V2

                                                             

Le dôme aura résisté à tout ces bombardements et l'on peut donc encore accéder en dessous !!!

Ces deux musées présentent d'autres objets historiques.
Une des évolutions du V1 a été cette version pilotée, d'où le cockpit. Cependant, trop dangereux, il n'a pas dépassé le stade des essais :

Un sous-marin de poche, probablement un "biber" :

Un radar :

Des véhicules :

Des armes :

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